Avant, la newsletter, c’était un format un peu ringard et très éculé – le genre à finir directement au fond d’une poubelle entre deux spams : angle publicitaire avec lasuperpromoànesurtoutpaslouper, version digitale du flyer qu’on ne pouvait déjà plus voir en peinture dans notre boîte aux lettres, aucune réglementation et un matraquage en bonne et due forme de la plupart des marques.
Chez beaucoup d’acteurs, ça n’a pas vraiment changé, même si les outils ont, eux, énormément évolué. Newsletters à gogo, promos et démarchages en pagaille, relance après la visite d’une boutique en ligne… Vous avez dit intrusif ?
En bref, on privilégie la quantité, bien souvent au détriment de la qualité. Les destinataires ne sont pas dupes : si beaucoup d’élues arrivent dans nos boîtes mails, seule une infime partie d’entre elles passent sous l’œil avide d’un lecteur.